Cela fait des années que je fais une bonne partie de mes courses chez Lidl et Dia,
deux hard discounters éloignés d’à peine 500m.
Vu de l’extérieur, et en tant que consommateur des deux, Lidl me semble être le champion pour exploiter leurs employées au maximum :
En effet, ces filles n’ont pas de répit : quand elles ne travaillent pas en tant que caissières, elles font du réassort dans les rayons ou encore utilisées comme femmes de ménage.
Même si, me direz vous, je me rends complice en continuant à y faire mes courses... !
C’est vrai, mais au moins, j’essaie de toujours être (comme elles) souriant et patient, lorsque un transpalette encombre les allées (ce qui n’est pas toujours le cas d’autres client(e)s).
Mais je n’étais pas au bout de mes surprises :
En effet, la semaine dernière et une fois n’est pas coutume, je fis mes courses à l’ouverture du magasin, qui par conséquent, avait encore peu de client(e)s.
Une fois mon caddie rempli, je me présente à la caisse.
Je dépose mes achats sur le tapis roulant : j’étais le seul.
En dernière minute, je m’aperçois que j’avais oublié des yaourts…
Comme personne n’attendait derrière moi, je dis à la caissière :
« Oups, j’ai oublié mes yaourts, j’arrive tout de suite… »
Je cours dans le rayon adhoc et revient dans les 40 secondes.
(Toujours personne derrière moi)
A ma grande surprise, la caissière (que je n’avais jamais vue auparavant)
tirait une drôle de tête, et me regardait d’un air réprobateur…
Elle avait déjà scanné mes achats qui s’amoncelaient en fin de caisse :
Lui posant la question du pourquoi un tel empressement, elle m'expliqua, à ma grande surprise,
qu’elle était « à l’essai » et qu’elle était chronométrée sur le temps passé à chaque client.
C’est d’autant plus inacceptable qu’en l’occurrence, la brave fille n’y était pour rien, pas plus que lorsqu’un code barre ne fonctionne pas et qu’elle doit appeler une collègue…
Est-ce cela, le nouvel esclavage de notre pays « dit » civilisé !?