Mohamed Merah
est mort.
Nul n’est
besoin d’épiloguer sur :
· Son historique
personnelle
· Les crimes multiples qu’il a
commis et ses circonstances
· Les fautes réelles ou
imaginaires de l’enquête
· Les récupérations politiques
de circonstance
· sa pseudo appartenance à une
quelconque mouvance Salafiste
· Les conditions de sa mort et
de l’intervention du Raid
Les medias en
feront leurs choux gras pour les jours et semaines qui suivent…
Il en va de
même pour les innombrables polémiques qui vont suivre …
SON
HISTOIRE
Le journal
« Le Monde » recrée fort bien son histoire, je cite :
« Mohamed Merah est né à Toulouse au
milieu des années Mitterrand, le 10 octobre 1988, de parents arrivés d'Algérie en France. Sa mère, Zoulika A., élève presque seule cinq enfants, trois garçons et deux filles. Ce joueur de foot des
quartiers nord de la Cité rose aurait pu être de la génération black-blanc-beur, de la finale de la Coupe
du monde. Il aurait pu rester
carrossier, comme ses profs de CAP l'avaient espéré. Il aurait aussi pu devenir un dealer, un caïd. Il a suivi en apparence, à mi-chemin, l'itinéraire d'un petit voyou de quartier. Du moins croyait-on, jusqu'à ce funeste mois de mars.
Dans le parcours classique d'un délinquant ordinaire, les parents, en général, se séparent, le père disparaît. Mohamed Merah est adolescent lorsque la famille quitte Bellefontaine, le quartier de
son enfance, pour un appartement des Izards, une banlieue plus proche du centre-ville. Dans la fratrie, Mohamed occupe la place de celui sur lequel on ne s'attarde pas, quatrième de cinq enfants,
petit frère à la remorque des deux "grands", coincé entre deux sœurs. Mohamed n'a pas 14 ans
lorsqu'il fugue pour la première fois.
Un soir de janvier 2005, il tient tête à l'une des éducatrices du foyer Mercadier, lui décoche un coup de poing à l'œil.
Son premier réflexe? Se réfugier chez sa "grande sœur", celle qui, comme souvent dans les cités,
joue les parents de remplacement et laisse toujours sa porte ouverte.
A Bellefontaine, le petit Merah ne fait pas trop parler de lui. Aux
Izards en revanche, le quartier où il emménage après le divorce de ses parents, il entame vite les bêtises. Il faut moins d'un quart d'heure en métro du Capitole pour rejoindre cette cité du nord de la ville, mais les Toulousains n'y
risquent jamais un pied le soir. Mauvaise réputation, trop de deal. Beaucoup de copains de Mohamed Merah trafiquent de la drogue. Pas lui. Cela ne l'empêche pas de multiplier les confrontations avec la brigade anticriminalité (BAC) et
de collectionner les convocations chez le juge : sept au
total, selon ses avocats, entre l'âge de 15 ans et 23 ans. "Pas énorme, finalement, pour cette période, la
pire en général pour les jeunes des quartiers", tempère Axelle
Chorier, qui l'a défendu à cinq reprises devant le juge pour enfants.
PEINES DE PRISON QUI S'ALOURDISSENT
Cailloux lancés contre un bus municipal, en 2004, qui lui
valent une simple "admonestation", vol de portable en 2006, de moto, insultes, conduite sans permis, délit pour lequel il avait
comparu il y a trois semaines devant le tribunal de Toulouse et était convoqué en avril devant le juge d'applications des peines (JAP): du classique, en somme. Sauf que les peines s'alourdissent,
et que, passé 18 ans, les mois de sursis se transforment en mois fermes. A la sortie de la prison, on ne retrouve pas forcément la vie professionnelle qu'avant. A l'époque,
rapporte La
Dépêche du
Midi, l'expert judiciaire Alain Pénin notait chez Merah "des dispositions
antisociales", faute de
formation aboutie, et conseillait "un suivi psychologique" lors de sa remise en liberté.
Passionné de mécanique, Mohamed Merah trouve
un réel plaisir à défroisser les ailes de voiture. A la veille de ses 16 ans, le 21 septembre 2006, lui qui n'a jamais brillé à l'école avait décroché une place d'apprenti chez un carrossier de
Toulouse. Le jeune homme a toujours trafiqué les moteurs. Il roule sans permis mais adore les grosses bagnoles et les rodéos sauvages. Avec ses "collègues du
quartier", ils se
filment entre eux et s'échangent les vidéos sur Internet. Le métier lui plaît, son patron aussi, qui le prend en affection et lui sert de garant pour ses aménagements de peine. Jusqu'à ce vol de
sac à main, dans le hall d'une banque, qui lui vaut dix-huit mois de prison ferme, à la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne), de décembre 2007 à septembre 2009. Et qui le fait basculer.
Le garagiste des Izards s'est-il lassé des
absences de son apprenti? "Lorsque, au parloir, pendant sa détention, je lui ai expliqué que son patron et le centre de
formation avaient des difficultés pour le reprendre,
j'ai senti chez Mohamed un très grand ressentiment", se souvient Me Christian Etelin, son avocat et celui de jeunes de la région.
L'air de rien, Merah était très fier et soucieux de cet ancrage dans
la vie adulte. Un jour que le juge lui fixe rendez-vous, il prend lui-même son stylo pour s'excuser. L'orthographe est hésitante, mais la forme soignée et l'écriture
ronde et lisible: "Jeudi
21 septembre 2006 à 10 heures est la date de mon premier jour de travail dans un nouvel établissement. Vous comprendriez donc que je ne peux pas me permettre d'être absent. Si vous souhaitez un justificatif de mon travail,
je vous le ferai parvenir (...) Avec tout le respect que je vous dois, veuillez accepter toutes mes
salutations sincères."
"J'AI ENVIE DE TE FRACASSER"
Qui était alors vraiment Mohamed Merah? Ce garçon
respectueux des institutions, à la courtoisie tout administrative? Ou cet homme qui, à l'été 2010, menaçait une ancienne voisine, qui avait porté plainte contre celui qu'elle soupçonnait
d'enrôler des jeunes pour le Djihad? En guise de représailles, Mohamed Merah s'était présenté au bas de chez elle en cagoule et tenue de camouflage, un flash-ball et une
bombe "lacrymo" à la main. Le garçon savait se montrer
menaçant. "On va t'crever", "j'ai envie de te fracasser", hurlait-il avec l'un de ses meilleurs potes, Nizar, à
l'éducateur de la ville de Toulouse qui accompagnait un groupe d'ados à la patinoire de Blagnac.
Il y a deux ans, il avait menacé d'un sabre une jeune fille qui était venu se plaindre parce qu'il avait forcé son petit frère à regarder des vidéos d'Al-Qaida. Mohamed Merah vivait alors dans l'appartement de la rue
Sergent-Vigné, un quartier coquet de Toulouse où il vit depuis quelque temps et où il s'est retranché avant le dernier assaut.
"Nuque" longue dans le cou, comme aujourd'hui, ou crête rouge
comme l'été dernier, Mohamed Merah ne ressemblait pas beaucoup à ces intégristes fanatiques qui refusent de serrer la main à ceux qui ne récitent pas leurs prières. "Je l'ai croisé en boîte il y a trois semaines, il fumait une
chicha", dit un ami qui
fréquentait avec lui la primaire d'Ernest-Renan.
"Mohamed faisait le ramadan, c'est tout", ajoute un autre. Pas non plus de kamis (le pantalon et
tunique longue des salafistes), contrairement à son frère Abdelkader, 29 ans. Barbe épaisse, tenue traditionnelle, cet aîné - dont la femme était d'ailleurs
"voilée de la tête aux
pieds", se souviennent
ses anciens voisins de l'immeuble du quartier Jolimont - était un intégriste religieux. Abdelkader, qui avait été inquiété (sans être mis en examen) dans une filière d'acheminement de djihadistes
en Irak, s'était mis il y a quelques mois au vert, à Auterive, à une quarantaine de kilomètres au sud de
Toulouse. Dans la maison, une vraie "librairie coranique", avec des étagères entières de livres et de revues coraniques.
Est-ce sous son influence que le cadet de la famille se revendiquait d'Al-Qaida? Ou en prison que tout s'est joué, comme pour un autre Français d'origine algérienne, enfant des cités devenu fou
d'Allah, Khaled Kelkal? "Pour moi, la
maturation s'est faite dans sa cellule, avec ses codétenus. Ce n'est pas l'Afghanistan qui l'a radicalisé", estime son avocat. Les deux voyages de Mohamed en Afghanistan, en 2010 et 2011, sont restés
secrets… »
UN PSYCHOPATHE NARCISSIQUE
La psychopathe n’est pas, à proprement parler, un malade mental, mais atteint d’un trouble de la personnalité,
caractérisé par un manque d’empathie par rapport à tout quiconque qui ne soit pas lui-même, ainsi qu’un manque de sens critique ou remords par rapport à tous les actes, fussent t’ils violents,
qu’il pourrait commettre.
Profondément égocentrique, le psychopathe peut paraître gentil, lorsque cela sert sa propre image (surtout quand, comme Mohamed, il a « un visage d’ange)
Pour les mêmes raisons et dans certaines circonstances, il peut se montrer d’une extrême violence, l’agneau se transformant en loup garou…
Bien entendu, tous les psychopathes ne sont pas ou ne deviennent pas des criminels, loin de là.
En quelque sorte Mohamed Merah est l’exception qui confirme la règle et de manière extrême et rarissime du moins à ce niveau.
Affabulateur, sûr de son bon droit et de sa supériorité, il se croyait invincible.
En quelque sorte, son dieu, c’était lui-même.
Certes, il s’était hyper armé et avait recherché en Afghanistan, un savoir faire supplémentaire.
Incapable d’autocritique, son égo avait atteint un niveau tel qu’il était persuadé de tenir tête, à lui seul, au Raid et aux centaines de policiers qui l’avaient assiégé au
17 rue du Sergent Vigné à Toulouse.
Son frère ainé Abdelkader qui correspond, lui, au profil type de l’Islamiste Salafiste
pur et dur, lui servit de « base arrière » complice.
Il est toujours en garde à vue et je l’espère, sera lourdement condamné.
Le psychopathe au « visage d’ange » est mort.
Il est mort de son trouble. Il est mort de son mal-être profond et ancien.
En plus d’être devenu un tueur, il est aussi victime, victime de lui-même !!!!
Toutes autres palabres médiatiques à venir, à propos de complicités (autres que son
frère) voir même d’une revendication supposée d’Al Qaeda, relève uniquement de la soif inépuisable de scoops des médias…qui,au final, disent tous la même chose.
Une page se tourne, sauf pour les familles de ses 7 victimes, enfants ou adultes,
qui elles, devront porter à jamais, le deuil d’un crime stupide, d’un assassin abject, qui lui…, a définitivement tout oublié !!!
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