Réflexions citoyenne sur notre Société, ses contradictions, ses déviances,recherche de pouvoirs. Liberté-Egalité-Fraternité-Laïcité, l'Amour, l'Ecologie... Lutte contre l'obscurantisme
Plus on avance dans les rebondissements multiples de ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire dsk » plus on glisse, mine de rien, vers un feuilleton de bas étages, de quoi alimenter le bon peuple franchouillard, le temps que la caravane passe, fusse t’elle celle du Tour de France, qui pédale et qui pédale…
Il est bien connu que les médisances, c’est comme les feuilles mortes, elles se ramassent à la pelle, et ne remontent jamais sur l’arbre.
Il était donc une fois… : une petite fille drôlement prénommée Tristane, et non Iseult
(une erreur malencontreuse, sans doute)
Elle ne s’appelait pas Cosette, la petiote.
Elle n’a pas été confiée, en haillons, aux Thénardier.
Elle est née à Neuilly sur Seine, qui comme on le sait, est à Paris ce que le Bronx est à New York……
Au fond, c’est peut être pour cela que l’on a appelée « Triste Anne » comme maman.
Entre un père absent et une mère « qu’elle a oublié de tuer » tant elle subissait l’insoutenable légèreté de son être, et le poids de son indifférence, c’est bien triste.
Et pourtant, Mesdames et Messieurs, c’est la bien triste réalité, l’incontestable vérité, puisque c’est elle-même qui l’a écrit.
Oui, vraiment…, c’est bien triste (excusez moi, je me mouche…)
Ceci dit, c’est vrai que comme le petit chaperon rouge, petite Anne s’est fourrée dans la gueule d’un vieux gros loup lubrique.
Tu voulais le rencontrer avec une telle insistance, que tu as tiré la chevillette à maintes reprises avant que la bobinette ne cherra.
Jeune mandarine, il aurait, dis tu, tenté de t’éplucher quelque peu.
C’était il y a 9 ans de cela. Maman t’as déconseillé de porter plainte pour pas que tu nuises à ses petits camarades : tu es une bien brave fille !
Mais voir le gros vilain loup manger des pâtes aux truffes à 100 dollars avec Anne (encore une), te resta en travers de la luette. Alors, pour espérer que l’on parle enfin de toi, et éviter la prescription, il a bien fallu que tu prétendes… qu’en 2002… il avait essayé de te manger toute crue et non pas de tenter de t’éplucher, partant du principe irréfutable que lorsque l’on égratigne une mandarine, c’est forcément pour la manger.
Toute cela pour qu’on parle enfin de toi, mais pas pour un quelconque talent d’écrivain….
Tu vois, ce qui me dérange…vraiment…, c’est que tout cela ne rend pas service à la cause des femmes, les vraies, celles qui ont vraiment été violées, dans les caves des quartiers de la Seine St Denis… et dont on ne parle jamais.
Si lorsque tu auras 60 ans, limite obèse, tu écrivais « mes erreurs avouées » peut-être que tu serais intéressante à lire…
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