Réflexions citoyenne sur notre Société, ses contradictions, ses déviances,recherche de pouvoirs. Liberté-Egalité-Fraternité-Laïcité, l'Amour, l'Ecologie... Lutte contre l'obscurantisme
1997: Lassé d’une vie antérieure supposant 15h de travail par jour et de vie « bling bling » où je dépensais autant que j’avais pu gagner, et arrivé au seuil de mes 50 ans, j’achetai une jolie bergerie au milieu de nulle
part, entre mer, vigne et garrigue, en Languedoc Roussillon.
Franchir le pas était lourd de conséquence à tous égard, nous aurons l’occasion d’en reparler…
La prudence étant la mère de la porcelaine, je pris contact avec les Communautés Européennes à Bruxelles, à propos des formalités éventuelles à accomplir.
Mon interlocuteur me répondit : aucune : vous êtes libre de venir vivre en France et d’y travailler si bon vous semble…, puisque vous faites partie de l’espace Schengen !
Mon épouse était infirmière psychiatrique, et quant à moi, ne me sentant pas retraité, je
me disais que je créerais une toute petite sarl en appoint, en fonction de mes expériences acquises, de sorte que nous puissions subvenir aux besoins d’une nouvelle vie que nous souhaitions
simple, profitant aussi du soleil
et d’un cadre de vie sauvage au sein des corbières maritimes.
Une fois sur place, je pris contact avec la préfecture et demandai un rendez vous.
La fonctionnaire qui me reçu m’expliqua que je devais demander une carte de séjour,
et que, pour l’obtenir,
je devais justifier d’une résidence stable et d’un emploi.
Côté résidence pas de problème, puisque nous étions maintenant propriétaires.
Côté emploi, il en allait autrement, car pour avoir un emploi, il fallait justifier d’un titre de séjour et pour un titre de séjour, il fallait un emploi : le serpent qui se mord la queue, pas vrai ?
Poliment, je fis remarquer à la fonctionnaire qui me recevait, un langage différent des Communautés Européennes.
Véhémente, elle me répondit (certifié exact) « mais Monsieur, vous êtes en France ici, pas en Europe » !!!
Ah bon ! ?
Je vous passe les méandres par lesquels nous dûmes passer pour obtenir ce fameux « cézame » de carte de séjour, et qui plus tard, nous a permis d’avoir notre nouvelle carte d’identité (Belge) via le consulat de Belgique (sauf erreur, la carte de séjour n’existe plus maintenant, dans des conditions identiques)
Je vous parlerai plus tard de notre « intégration » ici, dans le sud, lorsque j’aborderai le thème de l’Identité Nationale, mais pour le moment, restons dans la construction de l’Europe.
Suite dans mon prochain message…