Réflexions citoyenne sur notre Société, ses contradictions, ses déviances,recherche de pouvoirs. Liberté-Egalité-Fraternité-Laïcité, l'Amour, l'Ecologie... Lutte contre l'obscurantisme
Le 4 décembre dernier, j’avais écrit un long article intitulé :
Etre Franc Maçon ou ne Plus l’Etre.
Un article qui avait fait un mini buzz
sur Internet, et qui avait suscité bon nombre de réactions.
Six semaines se sont écoulées depuis lors, et mon regard sur cette institution a encore évolué. Avec le recul, je pense que ma décision avait été purement intellectuelle.
Mais il demeurait…une addiction, provoquant elle-même un doute sur le bien fondé de ma décision. Comme pour la cigarette ou l’alcool, on ne se débarrasse pas d’une addiction aussi facilement que cela.
Je me disais à l’époque que peut-être…,
plus tard…, j’irais voir ailleurs…, une autre loge…, voir une autre obédience…
C’est comme si, en phase de sevrage, on se disait que peut être, on pourrait goûter à une autre marque de cigarettes, une autre marque de whisky…, qui serait moins nuisible, tout en apaisant le
manque, les vieilles habitudes, les vieux réflexes.
Bien que m’en défendant, je recherchais encore et encore, le dialogue, l’amitié, avec mes « ex frères », par voie de courriel ou par téléphone : je ne trouvai que silence ou langue de bois, même, et c’est encore plus flagrant, de la part de mon « parrain » qui m’avait proposé d’entrer en franc maçonnerie.
J’appris, par des voies détournées, que ma démission en avait engendré quelques autres, sans plus.
Faisant acte de réflexion rétrospective, je me suis dit qu’en fait, je n’y recherchais qu’une forme d’amitié, vraie, sincère et réciproque, où chacun se nourrit de la différence de l’autre et qui permet de grandir : j’avais tout faux.
Ce n’est jamais qu’une « secte politiquement correcte » qui porte le masque de ses intérêts, mais aussi des raisons pour lesquelles ses adhérents en font partie, alimentant les caisses de leur obédience par leurs « capitations », et des aumônes laissées dans le « tronc de la veuve ».
Les rituels et autres discours symboliques, constituent quant à eux, autant d’écran de fumée, masquant un vide …, un gouffre de réel signifiant d’une quelconque chaleur humaine, d’une réelle ouverture à « l’autre », sincère et partagée.