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Réflexions citoyenne sur notre Société, ses contradictions, ses déviances,recherche de pouvoirs. Liberté-Egalité-Fraternité-Laïcité, l'Amour, l'Ecologie... Lutte contre l'obscurantisme

LA ROUTE DU RHUM : LES FORMULES 1 DE LA MER…

VOILIER.jpg

 

En ce dimanche 31 octobre, je me suis régalé à regarder sur France3, le départ de la Route du Rhum, sans doute la course la plus folle, puisqu’il s’agit de rallier à la voile, St Malo à Point à Pitre (6.500kms) avec une seule personne à bord (le skipper).

Depuis les années 70/80 où j’étais un passionné de voile,le défi humain, comme la mer, sont restés les mêmes…

A l’époque, j’avais eu deux voiliers, un tout petit de 5,50m, puis un moins petit, 8,00m

à bord desquels mon rayon d’action se limita à la côte d’azur, la Corse et L’île d’Elbe (pour moi la petite île la plus sympa de la Méditerranée...)

En ces temps là aussi, j’eus la chance de mouiller mes chaussures à bord du monocoque « 33 export » d’Alain Gabay, mais surtout le trimaran à hydrofoils d’Eric Tabarly, que préparait son frère Patrick.

"Paul Ricard" était à l’époque un bateau qui aurait dû surclasser tous ses concurrents, sauf…qu’il péchait par un manque de fiabilité et d’endurance.

Ses accélérations étaient tout bonnement époustouflantes, dès lors que la coque sortait de l’eau, seulement portée par ses hydrofoils !

Nous en sommes maintenant à des bateaux gigantesques, tel Groupama3 (voir entête)

Imaginez : Lg 31,50m, largeur 22,50m, surface de voiles : 828m2 !!!, et tout cela skippé par un seul homme : Franck Cammas, qui, bien sûr, a franchi le premier, la bouée de départ au cap Fréhel.


Mais l’important est de durer, et d’affronter les difficultés à venir.

Il m’est arrivé, à mon modeste niveau, d’être surpris au large, par un violent coup de mistral : on ne peut compter que sur soi !

De plus, à l’époque, il n’y avait ni pilote automatique, ni GPS, ni radio…, ni électronique de bord, excepté un écho-sondeur (qui donne la hauteur d’eau sous la quille) et le lock speedomêtre (qui calcule la distance parcourue et la vitesse du bateau)

 

Quoi qu’il en soit, même si je ne navigue plus depuis longtemps, ma modeste expérience me fait regarder d’un œil particulier, ces hommes qui affrontent, seuls, des machines surdimensionnées et l’océan Atlantique, avec tous les aléas que cela suppose.

Tout peu arriver, comme ce fut malheureusement le cas d’Eric Tabarly qui, malgré qu’il fût un des plus grand marins de l’Histoire, ne s’attachait jamais….

 

La mer peut être d’une infinie douceur, ou impitoyable.
C’est peut être ce qui attire les marins, qui « naviguent » entre passion et méfiance, mais toujours en se sentant tout petits, face à son immensité et sa puissance.

Mer rime avec Mère, certes, mais ne protège en rien, ceux qui l’approchent…

Toute l’ambiguité…

 

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