HIND FRAIHI « INFLITREE PARMI LES ISLAMISTES RADICAUX »

Le 13 août dernier, j’avais écrit un article sur la ville de Molenbeek (Bruxelles),
1^ère ville Islamique.
En vérité, j’ai assez bien connu cette ville de 90.000 habitants, une des 19 communes (arrondissements) de Bruxelles.
J’y possédais, dans le haut de la ville, un de mes magasins de Surf, que j’ai cédé à mes anciens gérants lorsque je suis venu habiter dans le sud de la France.

Lors de la rédaction de cet article, j’avais découvert HIND FRAIHI, interviewée par une chaîne de télévision Allemand DW-TV.
J’ai ensuite acheté à la Fnac, son livre « Infiltrée parmi les Islamistes radicaux » : un ouvrage d’un très grand Intérêt, dans la mesure où Hind Fraihi, Marocaine d’origine, dont les parents, immigrés dans les sixties, s’établirent à Boom, en région Flamande près d’Anvers, et s’y intégrèrent parfaitement.

Hind est une jeune journaliste, attachée au quotidien Flamand « Het laaste nieuws », traduisez « Les dernières nouvelles ».
Son projet : s’infiltrer parmi les Islamistes radicaux de Molenbeek au prétexte qu’elle serait étudiante en sociologie et préparerait une thèse de fin d’étude sur les musulmans de Molenbeek.
Pour cela, elle devait s’installer dans la ville, chercher un logement, et surtout, se plonger parmi les plus radicaux, aller à leur rencontre, participer autant que faire se peut à leurs pratiques, rencontrer les jeunes délinquants,  en prenant parfois de très gros risques, ea dans le métro.

Sa démarche fut purement inductive : elle ne se lançait pas dans l’aventure pour confirmer de quelconques convictions préalables.

Partageant un studio sordide avec une jeune musulmane répudiée par son mari, rencontrant à grand peine, les Imams les plus extrémistes, dont d’ailleurs, celui qui procéda au mariage d’un des kamikazes qui assassinèrent le commandant Massoud,

dénichant, par le bouche à oreille, toutes les mosquées de la ville, qui contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne dressent pas fièrement leur minarets, mais se cachent, sans indications aucunes, derrière de vieilles portes de garage, Hind Fraihi malgré son jeune âge, fit preuve d’un esprit journalistique remarquable à la fois de détermination et d’objectivité.
Ses conclusions, en fin d’ouvrage, sont pour le moins surprenantes.

Je n’en retiendrai que trois, parmi bien d’autres :

1. Sur la plan politique : son enquête fut mal reçue par le maire Philippe Moureaux et ses élus, qui ne cherchent qu’à protéger leur électorat.
2. Sur le plan sociologique : les musulmans de Molenbeek vivent en vase clos et ne communiquent avec le monde extérieur que via les antennes satellites islamiques telles Al Jazira et autres…
3. Les femmes portant la Burqa (nombreuses à Molenbeek) sont presque toutes jeunes et ne le portent pas forcément par conviction religieuse, mais pour se démarquer…, « comme les punks portent la crête de coq »

Un livre que je vous recommande vivement et qui bouscule pas mal d'idées reçues...