ECOLOGIE : Réalité, bourrage de crânes ou niche politique ?

L’écologie, pour moi, doit demeurer avant tout centrée sur l’Homme.

Sorte d’auberge Espagnole (une fois de plus) , où chacun y trouve ce qu’il recherche et qui renforce
ses propres convictions ou intérêts.

Qu’il faille veiller à notre planète, c’est en soi une évidence.

Espérer un consensus entre les états, à l’heure de la mondialisation ferait preuve d’une grande naïveté,
tant on se heurte à la culture,aux systèmes de valeur et les intérêts économiques de chacune des nations.
Histoire de notre planète
L’histoire de notre planète a connu de grands bouleversements : époque glacière, disparition des dinosaures,
et toutes autres évènements dus à des causes naturelles, qui nous échappent, et sur lesquelles nous
n’avons aucune prise. ( cfr éruption récente du volcan Islandais Eyjafjöll )
L’intervention de l’Homme ne pouvait être mise en cause.

L’industrialisation date de la fin du 19^ème siècle, s’étant accélérée durant le siècle suivant, sans
réellement se soucier des conséquences sur l’environnement et les changements climatiques potentiels.

Le pollution intensive est donc relativement récente, mais exponentielle :
Histoire de l’Ecologie
L’écologie n’a commencé à se développer que dans le deuxième moitié du 20^ème siècle, avec,
comme plaque tournante, la conférence de Kyoto en 1997 sur les conséquences des gaz à effet de serre,
pouvant avoir des conséquences sur le changement climatique.
Il y a 13 ans de cela : seulement treize ans !

Niche politique et création des partis écolo, dits « verts »
La création des partis écolos a été plus ou moins concomitante, et ont permis à des personnages
tels Cohn-Bendit de faire son trou au niveau Européen et Noël Mamère en France, sans oublier
notre moustachu José Bové de la confédération paysanne.

Ces gens là ont trouvé à temps, une nouvelle niche politique, clairement classée à gauche,
permettant d’ouvrir théoriquement leurs propres ambitions carriéristes.

Si, je le répète, l’Ecologie a sa pleine raison d’être dans l’éveil de notre conscience, cela ne suffit pas
à justifier en soi, la gestion politique de l’Europe ou de la France qui a bien d’autres chats à fouetter.
Niches économiques diverses
Cette conscientisation ou cette mode (biffer les mentions inutiles), a créé sur le plan économique,
un certain nombre de « niches » diverses tant au niveau de nos collectivités qu’au niveau privé,
dont je citerais :

Sur le plan collectif :

• les éoliennes, alternative aux centrales nucléaires ? (voir ci-dessous)
• les stations d’épurations : un vrai bienfait (voir ci-dessous)

Sur le plan individuel

• les panneaux solaires, oui bon, pourquoi pas.
• les ampoules à basse énergie (voir ci-dessous)
• les maisons bio-climatiques oui, bof…

Les déchets

• Les sacs plastiques (voir ci-dessous)
• Les pubs papier non désirées (voir ci-dessous)
  
  

Les Eoliennes
Lors de la dernière décennie, ces « grands ventilateurs » ont poussé comme autant de verrues dans
le paysage, notamment en Languedoc Roussillon, royaume de la tramontane.
Les mairies étaient très motivées par l’installation d’éoliennes sur leur commune, beaucoup moins
par écologie que par les taxes professionnelles bien juteuses que celles-ci leur rapporteraient.

La suppression de ces mêmes taxes professionnelles, bien entendu les a fait changer d’avis :

Rentabilité : Pour qu’une éolienne fonctionne : il faut du vent, mais pas n’importe lequel.
En dessous de 15km/h, à l’arrêt.
Au dessus de 90 km/h, à l’arrêt aussi, par « mesure de sécurité »
Pour qu’elles démarrent, elles ont besoin d’un moteur électrique.
Par vent idéal, elles ne tournent jamais toutes (maintenance ou pannes)
Enfin, EDF est obligé de racheter l’électricité éolienne à son prix de revient, quelque 35% supérieur au prix de revient EDF.

Un parc de 10 éoliennes est à peine capable de fournir (quand elles tournent) les besoins en électricité d’une commune de 5.000 habitants, à fortiori si cette même commune comporte quelque industrie.
Conclusion : les éoliennes ne profitent qu’aux sociétés qui les construisent.

Les Stations d’Epuration
Rien à dire, l’installation de stations d’épuration rendue obligatoire dans la plupart des communes,
est un pur bienfait pour nos rivières, fleuves, et espaces maritimes.
Bien des rivières, auparavant égouts à ciel ouvert, ont été curées et sont redevenues poissonneuses !

Les Ampoules à basse énergie
Heureusement, leur prix va nettement à la baisse, sans atteindre, loin s’en faut encore, le prix
des « ex » ampoules à incandescence.
Quant aux économies ainsi engendrées, c’est « pinuts » par rapport à la consommation
d’un lave vaisselle, lave linge ou radiateur électrique !
Manque complet de bon sens.
Les sacs plastiques

Ils ont disparu des caisses des super marchés : une excellente chose pour l’environnement !
Ce serait encore mieux si l’on supprimait les bouteilles plastiques, dans la foulée.
On les retrouve en pagaille un peu partout y compris sur les plages ou en mer.

Les pubs papier non désirées et la déforestation

On en parle peu, et pourtant, c’est une catastrophe écologique.

Sur les boites aux lettres, on voit de plus en plus souvent « Publicité, non merci »
Pareil pour les journaux toutes boites.
Quelques exemples suite à vos commandes sur Internet

Vous avez commandé à La Redoute : bonjour les pubs papier dans votre boite aux lettres
alors que vous n’avez rien demandé.

Idem pour les PME, en pire !

En effet, si vous avez acheté chez Bruneau (articles de bureau) ils vous envoient d’office
et deux fois par an, leur catalogue, presque aussi gros qu’un annuaire téléphonique.
Or la forêt est notre source d’oxygène, et absorbe le CO2 la détruire est un crime !

Plus con encore, certains fournisseurs courants, sous prétexte d’écologie, nous incite à opter
pour les factures électroniques (via Internet) sauf…que vous devrez l’imprimer, donc une même
consommation de papier…et à vos frais !
MES CONCLUSIONS

• prendre soi de notre planète est une nécessité et l’affaire de tous
• Il faut d’abord partir de notre vie de tous les jours
• Les partis écolos et leurs élus, sont complètement inutiles, car l’écologie est l’affaire
  de tous les partis : ils n’en ont pas l’exclusive

Privilégions avant tout la sauvegarde de l’eau et des forêts, nos sources de vie !!!

Comments

[Philippe cabrillon dit GandHalf]

L’écologie, est une préoccupation, un concept assez récent à l’échelle humaine, et le fait de se préoccuper de la planète, de la préserver me semble une excellente chose. Je déplore qu’il n’existe
pour l’heure aucun individu ou groupe d’individus, qualifiés, honnêtes et performants pour se préoccuper efficacement de la chose la façon que mérite cette préoccupation ;

Tout au contraire, à l’instar de certaines religions par exemple, initialement tournées vers le mieux être humain, pour dire simple, dotées de principes intéressants, tournées vers l’amour,
d’objectifs salutaire qui se sont fait récupérer par des hommes intéressés qui en ont fait un outils politique, pervers ; de la même manière l’écologie s’est vu récupéré par des politiques, et en
l’espèce, des politiques essentiellement de gauche, donc intrinsèquement pervers et nuisibles.

S’en suit des préoccupations, des mesures « politiques » et non écologiques, à vocation électorale. Il conviendrait en réalité que d’authentiques spécialistes, des scientifiques compétents et
honnêtes nous instruisent, nous fassent un état des lieux, des faits, le truc technique, précis, dans tous les domaines. Voilà pour les forêts, voilà pour l’eau potable, voilà pour la diversité,
etc.

Au lieu de quoi on nous plante des ventilateurs géants complètement aussi grotesques et ridicules, qu’inesthétique et navrant du point de vue des performances. Grosse question de pognon, et point à
la ligne, rien à voir avec l’écologie. Au surplus, qu’on nous fabrique des fermes d’éoliennes en haute mer, et voilà, ça fera toujours un peu courant, et ça ne gênera personne.

Il est intéressant d’observer le résultat obtenu par les soviets germaniques, les verts. Ils ont arrêté les centrales nucléaires prématurément au profit de l’éolien notamment, mais l’éolien, ça
fait du courant quand ça veut, et non quand il y a un besoin, la production électrique frise le ridicule, quand à la destruction des paysage, au secours….La réalité c’est que l’Allemagne est
dorénavant 15% plus polluante qu’elle ne l’était du temps des centrales nucléaire, parce que la présence d’éolienne suppose celle de centrales thermiques classiques, et de fait… au charbon, pour
palier les carences des éoliennes.

Il existe tout une kyrielle de domaines de nouveautés (ou pas) techniques qui vont dans le bon sens comme l’évoquait Eddy, les sacs et bouteilles en plastique, les emballages dithyrambiques,
totalement absurdes, on peut également développer les transports via les canaux, le rail/route, l’isolation thermique, les constructions faites pour durer et non pour être consommer vite fait, les
stations d’épurations, le nucléaire, le solaire, bref, il existe de nombreuses pistes qui de surcroit seront autant de domaines économiques dynamiques et créateurs d’emploies d’une part, durables
d’autre part.

Bref, il ne nous manque plus que de véritables spécialistes honnêtes et compétant pour aider à notre discernement dans cette discipline effectivement essentiel pour notre futur, pour nous aider et
nous guider dans nos choix.

La malhonnêteté des analyses et autres commentaires distillés par les soviets de tout poil est en réalité contre productive de mon point de vue. L’écologie ainsi que le souligne justement notre ami
Eddy n’est pas une "chose politique", mais une des sciences qui touche au bien commun de l’humanité, la politique (étymologiquement l’organisation de la cité) n’est qu’un outil à notre disposition
(en tout cas dans les démocraties) qui doit impérativement tenir compte de l’avenir de la planète dans l’esprit de la préserver. J’y reviendrais, car ce sujet est important pour notre devenir.

GandHalf