Réflexions citoyenne sur notre Société, ses contradictions, ses déviances,recherche de pouvoirs. Liberté-Egalité-Fraternité-Laïcité, l'Amour, l'Ecologie... Lutte contre l'obscurantisme
Préambule :
Les ventes sur Internet (VAD) ont représenté, en 2010, 3,7% du PIB soit un chiffre d’affaire de 70 milliards d’euros et environ 700.000 emplois : c’est énorme !
Ces chiffres sont encore appelés à se développer fortement dans les années qui viennent, étant donné les multiples avantages de ce mode de consommation.
Oui…, sauf si dans le même temps, les fraudes à la carte bancaire se multiplient dans les mêmes proportions, ce qui obligerait les E-commerçants à répercuter les pertes que cela engendre dans leurs prix de vente.
En quelques années, les fraudes sont passées de 1% à 6% de leur C.A.
Explications :
Protection du consommateur :
La législation interbancaire, en l’état, est telle que le consommateur est largement protégé, du moins pour tout achat de biens ou services effectué en France.
En effet, dès que vous constatez, à la lecture de vos extraits de banque, que vous avez été indûment débité de sommes quelconques pour des achats Internet (CB),
il suffit de contester, de manière argumentée, ces paiements auprès de votre centre financier et vous serez
remboursé : c’est la loi.
Par contre, votre carte bancaire sera définitivement bloquée et une nouvelle vous sera envoyée moyennant redevance.
Protection du E-commerçant :
Scandaleusement, à ce jour, il n’existe pas de protection du E-commerçant,
vis-à-vis de tout usage frauduleux de cartes bancaires (cartes bleues) !
(carte volée, confiée à un tiers, numéros copiés etc…).
La fraude est d’autant plus facile que sur Internet, l’on ne demande pas votre code secret à 4 chiffres !
Les escrocs du net ont de plus en plus d’imagination pour recevoir leur marchandise, et sans courir trop de risques (du moins croient t’ils…)
En cas de fraude, la banque émettrice de la carte bancaire conteste le paiement et reprend l’argent au commerçant, sans lui demander son avis !!!
Comment détecter les commandes frauduleuses :
Bien qu’aucune méthode ne soit infaillible, certains indices peuvent laisser supposer
une tentative d’escroquerie, par recoupements multiples.
Les Poursuites judiciaires
Lorsque le E-commerçant, tel « Colombo », est suffisamment aguerri, il transmet le dossier au Procureur de la République qui fera suivre la plainte.
De cette manière, il arrive parfois qu’un ou deux ans plus tard, le ou les escrocs soient arrêtés, et en général, les plaintes à leur égard sont multiples…
Ils risquent jusque 5 années de prison ferme, à fortiori si récidivistes.
Les jeunes femmes souvent receleuses à leur insu : Il s’agit par exemple de jeunes femmes naïves à qui leur petit ami de commander pour eux, sous un prétexte quelconque : elles ignorent que les receleuses d’escroqueries encourent les mêmes peines !
Les Solutions
Elles existent, question de volonté politique d’imposer aux banques un mode de fonctionnement anti-fraude, du moins sur le marché National.
Cette solution, bien que relativement efficace n’est pas absolue.
Conclusions
Autant le risque de fraude à la carte bancaire est inexistant pour les magasins « physiques » , autant il reste beaucoup à faire au niveau du commerce sur Internet.
En cette période d’élections Présidentielles, le problème et ses solutions potentielles mérite d’être déposé à l’Assemblée Nationale.
Si vous avez une expérience vécue ou des suggestions susceptibles d’alimenter ce post, n’hésitez pas !
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